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Près de sept mois après la mort de Clément Brisse, 16 ans, la vérité n’est toujours pas connue. L’adolescent, interne au lycée Peltier de Ham, a été retrouvé mort dans un étang situé du parc Délicourt le 30 mars dernier. L’autopsie a révélé que le Samarien a succombé à un coup porté par une arme blanche, type couteau, au niveau de la gorge. Par qui ?

D’importantes investigations ont été menées, et toutes les pistes ont été explorées. Sept mois après, secret de l’instruction oblige, la discrétion est de mise. Reste que la piste du suicide – un temps évoquée dans la mesure où Clément semblait être victime de harcèlement au sein de son établissement – est définitivement écartée : malgré de minutieuses recherches, l’arme n’a pas été retrouvée aux abords du corps du jeune lycéen.

L’enquête est loin d’être close. Une cellule d’enquête, composée de gendarmes de la section de recherches d’Amiens et de la brigade de recherches de Péronne, a été spécialement constituée pour résoudre cette affaire criminelle. Le procureur de la République ne dévoile rien des investigations, mais il l’assure : « L’enquête se poursuit activement depuis l’origine. »

Les parents de Clément suivent de très près l’affaire, pour connaître le « qui » et savoir le « pourquoi ». Ils fuient les journalistes, fâchés après des publications. Leur avocat, Me Guillaume Demarcq, atteste qu’ils «  n’ont jamais cru à la thèse de suicide  », et, même si le temps passe, ils ont conscience de «  gros travail  » effectué par les services de gendarmerie et de la justice pour faire toute la lumière sur cette affaire et identifier «  le ou les responsables de la mort  » de Clément.

Des personnes ont été entendues dans le cadre de la garde à vue dans le cadre de cette enquête. Elles ont toutes été remises en liberté. Reste que les différentes déclarations sont vérifiées et recoupées par les enquêteurs, et que des mises en cause futures sont tout à fait possibles.

Courrier Picard

Merci à valdorf

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