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Ce lundi 13 novembre, certaines familles des victimes préfèrent ne pas saluer le Président Macron ou bien encore se rendre seules sur les lieux des attentats de Paris qui ont fait 130 morts et plus de 600 blessés il y a 2 ans. Depuis la suppression du secrétariat d’Etat d’aide aux victimes, elles se disent indignées par “l’inaction et la volonté de Macron à banaliser les victimes du terrorisme“.

J’ai décidé de ne pas saluer Emmanuel Macron. C’est une manière pour moi de protester. On a le sentiment d’être devenus des laissés-pour-compte. On essaye de nous faire tomber dans l’oubli. Il y a aujourd’hui beaucoup de victimes qui se retrouvent seules, face à la froideur et la dureté des services de l’Etat et qui n’ont plus de référent. Même le FGTI (Fonds de Garantie des Victimes des actes de Terrorisme) ne répond plus à nos avocats“, explique Michael Dias, le fils de Manuel Dias, tué par les explosions survenues aux abords du Stade de France le 13 novembre 2015.

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