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Ivan Rioufol (journaliste au Figaro) : «Donald Trump est en train de révolutionner la communication parce qu’il révolutionne la politique. Il a été élu par un lien direct qu’il a voulu nouer avec le peuple, en passant par-dessus les intermédiaires : les médias, les syndicats, les élites, etc. Donc, le tweet est une forme de communication qui va tout-à-fait dans son sens, et je suis de ceux qui pensent qu’il faut bien entendre ce que disent ses tweets, d’ailleurs ils sont repris par d’autres hommes politiques aujourd’hui.»
– CNEWS, 1er novembre 2017, 9h09

Voir aussi : André Bercoff dénonce le deux poids deux mesures Trump/Clinton dans les médias (02/11/17)

«Il y a une incompréhension qui est celle à laquelle se heurte Trump vis-à-vis des médias et vis-à-vis de toutes ces interférences dans les discours politiques, car dans le fond, quoiqu’il dise – si l’on comprend bien – “il dit des bêtises”, donc son 1er tweet serait une bêtise, son 2ème tweet une bêtise, son 3ème aussi, et j’imagine que le 4ème également. Donc, quoiqu’il fasse, aujourd’hui, les médias vont dire qu’il dit des conneries. Et en fait, c’est naturellement très réducteur, ce sont les médias qui se caricaturent, et non pas Trump. Les médias donnent d’eux-mêmes une intransigeance et un sectarisme … Il faut prendre Trump au sérieux. Je constate qu’il invente quelque chose dans le discours politique, et ce quelque chose là n’est pas compris par les journalistes – par Clément Viktorovitch (décrypteur de l’émission) – car précisément, il brise les codes, et moi, ce qui m’intéresse, ce sont les gens qui brisent les codes. Alors, naturellement, les journalistes ne s’y retrouvent pas puisqu’ils n’ont pas leur rôle à jouer, ils ne sont plus les intermédiaires. Vous avez peut-être beaucoup de science, mais moi je regarde ça comme étant un spectateur, et je trouve que sa spontanéité, son indignation, me parle, et doit parler sans doute à beaucoup d’Américains

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