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L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a mené, cette semaine, au Tchad, sa première mission d’identification de réfugiés éligibles à l’asile en France. Une délégation cet organisme français a entendu plus de 200 personnes. Il s’agit de la première mise en œuvre de la décision du président français, Emmanuel Macron, de mener, dans le Sahel, une identification de réfugiés éligibles au droit d’asile et qui éviteraient ainsi la dangereuse route illégale de la Libye et de la Méditerranée.

Trois mille personnes pourraient être accueillies en deux ans, dans le cadre de ce programme de recensement au Tchad et au Niger. Des familles, le plus souvent des personnes ressortissantes ; des Soudanais du Darfour ainsi que des Centrafricains, pour l’essentiel, qui sont présents au Tchad depuis un certain nombre d’années et qui figurent sur les listes du HCR ont été entendus par des officiers de protection de l’Ofpra de manière à s’assurer que leur situation relève bien du droit d’asile.

Joint par RFI, Pascal Brice, directeur général de l’office précise que les auditions viennent de se dérouler et qu’elles concernent, dans un premier temps, 240 personnes entendues.

« Nous sommes maintenant dans l’examen, de manière à pouvoir prendre des décisions pour nous assurer que celles et ceux qui relèveront bien du droit d’asile pourront être accueillis en France », a-t-il annoncé. (…)

Les premières 240 personnes devraient arriver prochainement en France, si aucun problème de conformité ou de sécurité n’est repéré. (…)

De nombreuses ONG dénoncent, dans la distinction faite entre réfugiés et migrants économiques, une sorte de « tri » entre les « bons » et les « mauvais migrants ».

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