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Tous les mois, le Japon présente le dernier robot destiné à une carrière de labeur sans fin dans le réseau grandissant des maisons de retraite du pays.

Les machines, qui sont présentées souvent dans les bulletins d’informations du soir, sont sans surprise des “accroches-regard” : exosquelettes, gadgets Internet, gadgets humanoïdes ou animaux. Leur double objectif, à ce stade, n’est pas seulement de servir les personnes âgées, mais de convaincre le public japonais dans son ensemble que la nation a ce qu’il faut de technologie pour combattre sa crise démographique croissante.

Un quart de la population japonaise a déjà plus de 65 ans et la population en âge de travailler diminue de 1% par an. Le gouvernement estime que le pays aura besoin de 2,5 millions de travailleurs qualifiés d’ici 2025, mais qu’il manquera 380 000 travailleurs.

Le sujet d’une politique d’immigration n’est pas sur le table. Alors même que le Japon se prépare à voter à une élection générale, ni le parti au pouvoir, ni le principal parti de l’opposition ne souhaitent un débat à ce sujet.

Les premiers robots dans l’offre d’automatisation des maisons de repos sont des machines comme Chapit, qui ressemble à une souris, s’assied au chevet d’une personne et entame une conversation rudimentaire; Robear, qui ressemble à un ours et peut lever une personne de son lit et le mettre dans un fauteuil roulant; et Palro, un petit humanoïde qui peut mener une salle remplie de personnes âgées à faire des exercices physiques.

Yukio Honda, directeur du Centre de Robotique et de Design de l’Institut de Technologie d’Osaka, pense que les robots vont changer, et non éliminer, les rôles des infirmières. “Les infirmières seront libérées du travail pénible. . . Les robots feront les travaux [durs, sales et dangereux] et le rôle des infirmières sera de leur donner des instructions. ”

(…) Financial Times

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