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«Ce sont des tout-petits qui se sont donné rendez-vous par les médias sociaux pour se battre. Ils ne savent même pas pourquoi. Certains disent que c’est parce que la communauté mahoraise s’est sentie insultée par une histoire passée au tribunal, d’autres disent que c’est pour des histoires de filles. Des adultes ont tenté d’intervenir mais n’ont pas pu empêcher la bagarre»

François Nebout, le maire de Soyaux, reconnaît que le sujet n’est «pas anodin». «La police municipale est intervenue à plusieurs reprises depuis un petit mois pour tenter de désamorcer ces bagarres. Mais c’est difficile d’anticiper, il n’y a pas de jour précis.»
Cédric Jégou, le directeur d’Omega, la structure de médiation sociale qui intervient à Soyaux notamment, a «entendu parler de cette problématique» , mais il la recadre dans un contexte plus large et, selon lui, bien plus alarmant. «C’est le symptôme de maux bien plus profonds, d’un état de délitement avancé dans ces quartiers où le feu couve en permanence. Tout est en place pour que ce type d’événements s’amplifie en nombre et en intensité.

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La Charente Libre

Merci à Jesse James

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