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Le Bloc contre l’Islamisation est l’une des 31 formations politiques en lice pour les législatives tchèques de vendredi et samedi.

Il est loin d’être seul à exploiter ce thème. A l’instar du Front National en France, de Geert Wilders aux Pays-Bas, de l’AfD en Allemagne et du Parti de la liberté en Autriche, plusieurs partis tchèques misent sur les peurs provoquées par un afflux record de migrants en Europe.

Du coup, la migration est devenue le sujet clé de la campagne tchèque, malgré la quasi-absence de migrants et de réfugiés, qui préfèrent se diriger vers l’Allemagne ou la Suède.

La République tchèque, avec à sa tête un président ouvertement anti-musulman, n’a jusqu’à présent accepté que douze réfugiés, alors que l’UE lui a demandé d’en accueillir 1.600, dans le cadre de son système de répartition.

 

 

“Nous avons besoin d’un barrage contre l’idéologie haineuse de l’islam”, affirme Tomas Erlich, un Praguois décidé à voter pour le parti anti-migrants “Liberté et démocratie directe” (SPD), de l’homme d’affaires né à Tokyo Tomio Okamura.

L’islam “est incompatible avec la démocratie, la législation et les valeurs européennes. L’expérience qu’en a faite l’Occident le démontre clairement”, insiste M. Erlich.

 

Parfois taxé de “Trump tchèque” par la presse populaire, l’homme d’affaires milliardaire Andrej Babis, dont le mouvement populiste ANO est pressenti vainqueur des législatives avec 30,9% des voix selon CVVM, ne cache pas non plus son hostilité à l’accueil des migrants.

(…) Courrier international

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