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Interrogé, lors de sa grande interview sur TF1, sur le “partenaire hostile” que serait devenu Donald Trump, Emmanuel Macron a défendu le président américain.
– LCI, 15 octobre 2017, 21h09

Voir aussi : Macron signe la loi de moralisation dans une mise en scène à la Donald Trump (15/09/17)

Les Etats-Unis sont-ils devenus un “partenaire hostile” pour la France ? La question de David Pujadas, hier soir sur TF1, aurait pu permettre à Emmanuel Macron de dire tout le mal qu’il pense de son homologue américain, Donald Trump. Mais le président de la République n’a pas donné dans la facilité de la diatribe complaisante. “Les EU ont un président imprévisible. Trump prend le contrepied de la France sur le nucléaire iranien, le climat, et la Corée du Nord” précise le journaliste. “Ce sont nos alliés”, répond alors Emmanuel Macron, sans ambigüité. “Des partenaires”, corrige le journaliste de LCI. “Non ce sont nos alliés, il faut être clair” insiste Macron.

Les questions traduisent l’incompréhension des trois interviewers. “Est ce que vous le trouvez dangereux ?” Non. “Déroutant ?” Non. “Son imprévisibilité ne vous inquiète pas ?” Non. “Les coréens du sud ont plus peur de lui que de Kim Jong-Un…” Je vous invite à aller leur parler.

Emmanuel Macron poursuit : “D’abord il faut remettre les choses en bon ordre. Les Etats-Unis, ce sont nos alliés. Nous avons aidé le peuple américain à être indépendant, et ils nous ont aidé à chaque fois que notre sécurité ou notre liberté était menacée”. “Ca c’est l’histoire”, le coupe encore le journaliste. Il répond : “Mais c’est notre histoire, et notre histoire elle nous oblige et nous emporte. Nous sommes aujourd’hui engagés ensemble dans la lutte contre le terrorisme islamiste, dans la coalition internationale. C’est notre partenaire le plus essentiel en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. C’est ça la base”.

Le président conclut en assument des “désaccords” avec son homologue, qu’il faut résoudre comme il le fait actuellement, en “parlant constamment au président américain”. “C’est la bonne méthode ?” insiste Pujadas, dubitatif. “C’est la bonne méthode, il est le président de la première puissance”.

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