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Des révélations récentes portent le soupçon sur la procédure judiciaire contre l’ex-président ivoirien.

Sous le titre « Gbagbo, déjà condamné ? », dès juin 2012, Marianne s’interrogeait sur le bien-fondé de la procédure judiciaire intentée alors par la Cour pénale internationale (CPI) contre l’ancien président de la Côte-d’Ivoire. Les révélations récentes de neuf médias regroupés dans l’European Investiga-tive Collaborations (EIC), notamment Mediapart pour la France, montrent aujourd’hui à quel point celle-là semble avoir été engagée en dehors de tout cadre procédural et, comme l’écrivent nos confrères, « au bénéfice exclusif d’une partie, à savoir l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara ». En contradiction totale donc avec la neutralité politique absolue que revendique l’institution judiciaire depuis sa création.

Dans les quelque 40.000 documents confidentiels recueillis par l’EIC, un courrier électronique révèle ainsi l’existence d’échanges entre Luis Moreno Ocampo, à l’époque le premier procureur de la CPI, une diplomate française et Alassane Ouattara au lendemain de l’arrestation de Laurent Gbagbo. Le 11 avril 2011, en compagnie de son épouse Simone et de son fils Michel, ce dernier s’est rendu, officiellement aux forces pro-Ouattara, les FRCI,…

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