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Lors de la quatrième édition de la Fête de la violette dans le Loir-et-Cher, Guillaume Peltier a officialisé son soutien à Laurent Wauquiez. Les deux élus LR ont durement critiqué la politique du chef de l’État.

Cursus de Laurent Wauthier : Lycées Louis-le-Grands et Henri IV, Ecole Normale Supérieure (ENS Ulm), Institut d’Etudes politiques de Paris, ENA [NDLR]

 

«Ne vous trompez pas, ce président n’est ni de droite ni de gauche, c’est le président des golden boys de la mondialisation»

Entre deux animations et un barbecue géant, au milieu des bottes de foin et des drapeaux français, Guillaume Peltier organisait samedi la quatrième édition de la Fête de la violette à Souvigny-en-Sologne (Loir-et-Cher), dernier grand rassemblement politique de la rentrée où il a officialisé son soutien à Laurent Wauquiez. Avec plus de 800 personnes inscrites selon les organisateurs et la présence de deux candidats à la présidence des Républicains, Daniel Fasquelle – profitant de l’occasion pour distribuer ses demandes de parrainages – et Laurent Wauquiez, ultra favori, Guillaume Peltier tenait à faire de ce rassemblement «la grande fête de la France rurale et populaire qui dénonce l’attitude et la politique injuste menée par Emmanuel Macron».

Et c’est bien le président qui a été au cœur des différents discours du jour, au lendemain de la présentation du premier budget du quinquennat. «Emmanuel Macron est le président des injustices, des puissants, de l’élite, d’une nouvelle noblesse d’Etat», a attaqué d’emblée le député du Loir-et-Cher. «Nous sommes gouvernés par une élite issue des grandes métropoles mondialisées et pour laquelle nous ne sommes rien», a-t-il poursuivi largement applaudi. Au cours de son intervention de près d’une demi-heure, Guillaume Peltier a dénoncé une élite hors-sol, déconnectée du reste de la France périphérique et rurale. «Contrairement à Emmanuel Macron, nous ne vouons pas un culte aux nouveaux veaux d’or de la religion du libre-échange, qui écrase nos paysans, nos ouvriers et nos savoir-faire. Contrairement à Emmanuel Macron, nous ne rêvons pas d’une France comme juxtaposition d’individus hyper connectés mais déracinés», a-t-il encore lancé. […]

«Il n’ose même plus parler de nation française, lui c’est la Start-up nation! Il n’y a plus de souveraineté, il n’y aurait plus de souveraineté européenne. Nous ne laisserons pas faire, ce que nous défendons c’est une autre vision de la France», a-t-il enchaîné dans son discours de près d’une heure en souhaitant que les Républicains deviennent «le parti des sans voix et des classes moyennes». […]

Le Figaro

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