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L’immigration est globalement perçue comme un « phénomène négatif » par une majorité d’Européens de tout âge.


Réalisée par la Fondapol (fondé par Dominique Reynié), une enquête inédite et exclusive, dans 26 pays, révèle de la part des citoyens européens la crainte d’une immigration massive et incontrôlée – doublée d’une inquiétude croissante vis-à-vis de l’islam.

Vous attendiez-vous à un regard aussi négatif sur l’immigration dans tous les pays européens, ou presque?

Dominique Reynié : “Que le jugement sur l’immigration soit négatif ne me surprend pas, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi largement partagé au sein des démocraties européennes.”

N’est-ce pas tout simplement du racisme?

Dominique Reynié : “L’«islamophobie» au sens propre n’est pas un sentiment raciste envers les musulmans en général, ni envers leur religion, mais une peur née du constat que les problèmes de cohabitation, les contentieux interculturels, mais aussi les violences – sans parler des attentats – sont presque toujours associés à une certaine interprétation de l’islam.”

Ce rejet de l’immigration varie-t-il en fonction de la situation économique des pays d’accueil?

Dominique Reynié : “Je ne dirais pas que ça n’a aucun effet, mais c’est vraiment secondaire. Dans des pays bien portants comme les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, la Norvège et les pays scandinaves en général, et comme on vient de le voir en Allemagne, le rejet d’une immigration sans réciprocité atteint des niveaux très élevés. On entend beaucoup dire en France que la fin du chômage réglera les problèmes de cohabitation. C’est faux. Les pays sans chômage ou à chômage résiduel connaissent les mêmes problèmes, quand ils ne sont pas plus aigus encore, comme aux Pays-Bas et en Autriche. Prenez la Suisse, qui a fait ce fameux référendum pour l’interdiction des minarets: c’est le pays le plus riche du monde!”

Le Figaro

Merci à valdorf

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