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Màj 22h20

En visite ce matin au salon Jeunes d’avenir, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a commenté la démission du président du Conseil supérieur des programmes Michel Lussault, et a répondu à ses attaques.



«Je suis dans un travail d’organisation de l’Education nationale pour que tous les enfants sachent lire, écrire, compter et respecter autrui à la sortie de l’école. Si ça gêne Michel Lussault, ce n’est pas grave qu’il s’en aille», a indiqué le ministre sur AEF. Michel Lussault a annoncé sa démission «dans des termes outranciers, ce qui le disqualifie pour la fonction qu’il exerçait», a estimé Jean-Michel Blanquer. Son remplaçant sera nommé «dans les jours qui viennent».

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Màj 10h51

Le président du Conseil supérieur des programmes, Michel Lussault, démissionne de son poste ce mardi 26 septembre, pour protester contre la politique du ministre de l’Education. “Il est sur certaines choses réactionnaire”, a persifflé l’enseignant sur France Inter.


Education. Michel Lussault, nommé à la tête du Conseil Supérieur des Programmes en 2014 par Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé mardi qu’il renonçait à son poste, évoquant ses relations difficiles avec le nouveau ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer.

Il était le dernier héritage de l’ère Vallaud-Belkacem. Mardi matin, le président du Conseil supérieur des programmes (CSP), Michel Lussault, a annoncé dans une interview accordée au Monde qu’il quittait ses fonctions. “J’ai le sentiment que le ministre n’est pas prêt à confier au CSP des missions correspondant aux chantiers à venir”, estime-t-il, avant d’ajouter, “Ce que j’ai vécu à la tête du CSP m’a en permanence ramené à l’idée que la bataille culturelle qui se joue depuis les années 60 autour de l’éducation n’était pas tranchée”.

L’un des artisans de la réforme du collège

De fait, les relations de Michel Lussault avec son ministre de tutelle ont toujours été compliquées. Nommé président du CSP fin 2014, alors que Najat Vallaud-Belkacem venait de faire son entrée rue de Grenelle, il a été l’un des principaux artisans de la réforme du collège. Celle-ci lui a valu de nombreuses inimitiés : elle prévoyait entre autres la suppression des classes bilangues jugées trop “élitistes”, la réforme de l’enseignement de l’histoire (l’Islam devenait obligatoire tandis que le siècle des Lumières devenait facultatif) et, dans sa première mouture, la suppression du grec et du latin. Jean-Michel Blanquer, alors directeur de l’Essec, avait publiquement demandé leur abrogation.

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