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La présidente du Front national dénonce un «gâchis». Dans un autre entretien, elle estime que le parti, dont elle veut continuer à assurer le leadership, «s’en remettra».

«Quand il dit que le Front national a fait le choix d’une ligne en régression terrible, en réalité le Front national n’a fait aucun choix. Le mouvement vient de lancer un débat. Et la seul décision politique qui a été prise depuis la rentrée, c’est un communiqué qu’il a lui-même voté, rappelant que la souveraineté nationale est le pilier de notre combat. Dans ce communiqué, nous avons également rappelé notre combat contre l’Union européenne. La réaction de Florian Philippot est donc une outrance.»

Alors qu’il lui était demandé si le leader des «Patriotes» allait tomber dans l’oubli, elle a répondu: «Je le crains pour lui». «Parce qu’un outil tel que le Front national, qui est un outil extrêmement puissant avec lequel on peut faire passer des idées, défendre nos compatriotes, changer notre pays, et le préserver des mauvaises décisions qui ont été celles depuis 30 ans, ne peut pas être créé comme ça sur un claquement de doigt. Tous ceux qui ont pris cette route-là et mené une aventure solitaire ont disparu. Ça a été le cas de Bruno Mégret, ça a été le cas de Carl Lang, et je pense pouvoir vous dire que ça sera le cas de Florian (Philippot). Et c’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, je regrette son départ», a-t-elle asséné.

Marine Le Pen a dénoncé ce qu’elle estime être une stratégie de «  victimisation  », dénonçant au passage «  une critique outrancière  » et «  en partie diffamatoire  » du FN de la part de Florian Philippot.

Le Figaro

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