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Le trésorier d’un soir du PCF de Gentilly s’est fait dérober les 23 000 € de recette récoltés samedi. Les malfrats avaient séquestré sa femme, et l’attendaient chez lui.

Qui a pu donner l’information et ainsi compromettre la sécurité d’un militant et de sa femme ? C’est la question qui se pose après l’agression et le racket d’un couple à son domicile dans la nuit de samedi à dimanche à Gentilly. Trois individus ont ainsi séquestré une femme et dérobé 23 000 € à son mari qui rentrait chez lui avec la recette récoltée sur le stand de la section communiste de Gentilly lors de la Fête de l’Humanité. Contacté, Fabien Guillaud-Bataille, le secrétaire départemental du PCF, a tout de suite tenu à faire part de son « soutien et de sa solidarité » avec les victimes : « C’est dégueulasse car c’est de l’argent collectif. Cet argent est le fruit du travail fourni par les militants depuis plusieurs semaines pour accueillir les gens dans de bonnes conditions, leur proposer des concerts, des rencontres… C’est dégueulasse », martèle-t-il.

Les malfrats étaient semblent-ils très bien renseignés. Il est environ minuit samedi soir quand la femme rentre chez elle à Gentilly après avoir promené son chien. Elle aperçoit trois hommes portant des casques de moto qui l’attendent. Ces derniers la forcent à rentrer dans son appartement et lui demandent la recette de la Fête de l’Humanité. Sa réponse — elle indique qu’elle ne sait pas où l’argent se trouve — déclenche le saccage en règle de l’habitation pour rechercher le butin. La voilà séquestrée avec un tissu sur la tête pour l’empêcher de les reconnaître. Une angoissante attente commence. A son arrivée, quarante minutes plus tard, le mari est plaqué au sol et roué de coups au visage. Les voleurs s’emparent de sa sacoche et prennent la fuite après avoir vidé une bombe lacrymogène dans l’appartement.

Aucune des deux victimes n’a été emmenée à l’hôpital, mais elles sont « très traumatisées » selon Fabien Guillaud-Bataille qui estime que « les agresseurs ont forcément été mis au courant de qui était le trésorier ».

(…) Le Parisien

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