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Damas a conservé les corps de Français morts depuis le début de la révolte, en 2011, contre Bachar el-Assad. Les services secrets aimeraient avoir cette liste de djihadistes. Mais l’Élysée, qui a pourtant fait de la lutte antiterroriste sa priorité, se refuse pour l’instant à toute reprise de la coopération avec les renseignements syriens.

ATTENTION EDITORS – VISUAL COVERAGE OF SCENES OF DEATH A rebel fighter stands near a dead body, which according to him, belongs to an Islamic State militant, in Turkman Bareh village, after rebel fighters advanced in the area, in northern Aleppo Governorate, Syria, October 7, 2016. REUTERS/Khalil AshawiTEMPLATE OUT – S1AEUFQMREAA

Certains sont enterrés. D’autres conservés dans des frigidaires. En plus de six ans de guerre contre ses opposants, le régime de Damas a collecté de nombreux cadavres de combattants étrangers, venus en Syrie dans l’espoir de renverser la «dictature Assad». Parmi eux, des Français et des binationaux, dont les noms ont été le plus souvent consignés. «Il y a des Franco-Français, dévoile un proche du pouvoir, mais surtout des Franco-Algériens, des Franco-Marocains et des Franco-Tunisiens qui avaient utilisé le passeport de leur pays d’origine au Maghreb pour arriver jusqu’en Syrie.»

Selon nos informations, les cadavres de Franco-Français ne seraient qu’une dizaine. Ironie de l’histoire: l’un d’eux, un chrétien converti, était déjà suivi par les services de renseignements français du temps où ceux-ci coopéraient avec leurs homologues syriens, avant 2011 et la révolte contre Bachar el-Assad. Les cadavres de binationaux se compteraient, en revanche, par centaines.

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Le Figaro

Merci à valdorf

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