C’est le visage tuméfié que L., un jeune trentenaire d’origine maghrébine, apparaît dans le box des prévenus. Résidant en France depuis seulement cinq ans, ce peintre en bâtiment s’exprime difficilement. Passé à tabac par ses voisins dimanche soir, ce n’est pourtant pas comme victime qu’il comparait devant le tribunal. Alors que les policiers venaient le secourir, ils les auraient menacés d’une arme et insulté.