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Edwy Plenel (Médiapart) s’en prend à Macron qu’il accuse d’être le président des riches.
– BFM TV, 28 août 2017, 22h03

«C’est sidérant ! C’est “austérité en même temps qu’austérité”, c’est “les plus riches et les plus forts” ! En revanche, les plus faibles, les plus fragiles, ceux qu’il faudrait protéger, on les oublie ! C’est sidérant dans tous les choix et dans toute la pratique politique. C’est sidérant d’entendre un Président de la République étant en voyage à l’étranger dire comme un vieil instituteur – On est très loin de la modernité macronienne – “Les Français n’aiment pas les réformes”. Simplement, les Français n’aiment pas les réformes injustes !

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Macron, il est minoritaire. Il a été élu dans une dynamique de vote de rejet.

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Je pense qu’il ne respecte pas son programme. Son programmé c’était le “En même temps que”, c’était pas de faire des mesures économiques pour les 1% de privilégiés de ce pays (…) Quand je dis “Les Plus Riches”, c’est vraiment “Les Plus Riches”. Prenez l’impôt sur la fortune, la réforme qui est annoncée va faire en fait que les riches, que les gens de mon milieu social, assumons, vont être frappés. 1% ! 1% ! 280 000 ménages vont être les principaux bénéficiaires des mesures économiques !

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Là, cette présidence, en 4 mois, dans sa pratique institutionnelle comme dans ses choix économiques, n’est pas une présidence moderne. C’est une présidence traditionnelle, verticale, fermée aux questionnements et aux interpellations des journalistes.

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Là, où est-ce qu’on peut lui poser les questions qui fâchent ? Où est-ce qu’on a vu un Président de la République poursuivre un journaliste, fût-il un paparazzi, alors que lui est intouchable ? Lui, on ne peut pas le poursuivre !

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Ici même, sur BFM et RMC, on a vu un Premier Ministre incapable d’expliquer les mesures, trébucher sur les mesures, alors que tout le monde les comprend.

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On va raboter sur la recherche ? Raboter sur les droits des femmes ? Raboter sur l’aide aux quartiers populaires ? Raboter sur tout ce, encore une fois, qui fait la dynamique d’une société ?

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Mon souci, c’est que notre pays aille mieux. Sincèrement, M. Macron, continuez dans cette voie, il fera élire l’extrême droite dans quatre ans et demie.»

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