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Yann Guillo, 17 ans, a sillonné durant le mois de juin les chemins empruntés par les migrants en Europe. Il s’est rendu près des côtes italiennes, à Lampedusa.

Yann Guillo a une idée bien précise de ce que doit être un voyage. « Je suis parti en solitaire, pour moi c’est ça le vrai voyage » dit-il, à un café de Landerneau (finistère) peu de temps après son retour. Du 2 au 24 juin, le jeune homme a sillonné le sud de l’Europe et l’Italie.
À Lampedusa, première étape de son voyage, les flux migratoires viennent principalement d’Afrique, où les migrants fuient la pauvreté ou les conflits. Ces derniers peuvent prétendre au statut de réfugié, mais la demande d’asile est laborieuse.
Les embarcations arrivent sur l’île, porte d’entrée sur l’Europe. « Ceux que j’ai rencontrés restent entre sept et vingt jours à Lampedusa, puis doivent parcourir un chemin semé d’embûches jusqu’en France puis en Angleterre », précise-t-il.
« Comprendre ce qu’ils ressentent »
Yann Guillo est parti de la gare de Landerneau avec un seul sac à dos et des bonnes chaussures. Une fois en Italie, il a sympathisé avec de nombreux migrants. « Ce n’était pas difficile d’établir une conversation. Je n’avais pas de questions toutes faites, j’essayais d’avoir une discussion normale avec eux, afin de comprendre ce que les migrants ressentaient », explique l’adolescent.

(…) Ouest-France

(Merci à Pythéas)

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