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Un jeune Terrien sur trois âgé de 15 à 29 ans vivra en Afrique en 2050. C’est probablement la donnée la plus marquante de l’évolution de la démographie mondiale telle que la prévoient désormais les Nations unies (ONU).

Le tableau global est connu. De 7,5 milliards d’individus, la population de la planète passera à 9,8 milliards en 2050 pour atteindre, probablement, 11,2 milliards à la fin du XXIe siècle. Les deux géants resteront la Chine et l’Inde, qui comptent aujourd’hui respectivement 1,4 milliard et 1,3 milliard d’habitants, soit, à eux deux, plus du tiers de la population mondiale. Dès 2024, le classement s’inversera, l’Inde dépassant alors la Chine.

Mais c’est en Afrique que la population va croître le plus. Le Nigeria, par exemple, sera passé de quelque 191 millions d’habitants à plus de 410 millions en 2030, délogeant les Etats-Unis de la troisième place mondiale.

Dans son rapport « Perspectives de la population mondiale, la révision de 2017 », publié le 21 juin, le département des affaires économiques et sociales (DESA) de l’ONU prévoit que « de 2017 à 2050, la moitié de la croissance de la population mondiale sera concentrée dans seulement neuf pays : l’Inde, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Pakistan, l’Ethiopie, la Tanzanie, les Etats-Unis, l’Ouganda et l’Indonésie ».
Amélioration des conditions de vie

L’Afrique, qui compte aujourd’hui 1,3 milliard d’habitants représentant 17 % de la population mondiale, en totalisera près de 4,5 milliards à l’horizon 2100, soit 40 % de l’humanité. Elle aura alors quasiment rejoint l’Asie, qui aura régressé de 60 % à 43 % de la population planétaire (4,8 milliards d’habitants contre 4,5 milliards actuellement). En cause, le ralentissement de la démographie chinoise, puis son lent déclin dans la deuxième moitié du XXIe siècle.

Pourquoi donc l’Afrique connaît-elle une telle explosion ? « La transition démographique y a commencé plus…

Le Monde

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