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Deux voitures qui partent en fumée en pleine nuit. Des incendies d’origine criminelle ont catégoriquement conclu policiers et pompiers dépêchés sur les lieux, chemin de Morgiou, à Marseille (9e).

Une intervention réalisée dans l’urgence : déclaré vers les 3 heures, le sinistre s’était propagé sur la pinède et menaçait une habitation mitoyenne.

Certes contrariants pour les victimes, les faits n’ont rien de vraiment originaux. La profession des propriétaires des véhicules calcinés, elle, est plus évocatrice : deux surveillants des Baumettes. “Nous sommes directement visés”, est convaincu Cyril Antolin, du Syndicat pénitentiaire des surveillant(e) s (SPS). Pour preuve, l’homme tient à jour une fâcheuse comptabilité : “En deux ans, cela fait dix véhicules de surveillants qui brûlent”, râle-t-il. Une épidémie attribuée, sans aucun doute, à un cycle pressions-représailles qui se joue au quotidien à l’intérieur d’un centre pénitentiaire en surchauffe.

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La Provence

Merci à Lilib

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