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Vincent Hervouët : «Macron a un peu d’air parce qu’il a créé la surprise aux élections et a obtenu une majorité dans la foulée, donc on regarde sa jeunesse avec une forme d’intérêt et d’indulgence. Pour autant, est-ce qu’au dernier conseil européen, la France a réussi à faire avancer ses pions ? Est-ce que par exemple sur le dumping chinois, nos alliés nous ont suivi pour essayer d’hérisser quelques barrières ? Pas du tout. On s’est ramassé totalement !»
– LCI, 7 juillet 2017, 10h33

Voir aussi : Vincent Hervouët : «Macron donne des coups sur le plexus de Trump comme si c’était son égal et parle à Poutine comme à un ami»

«On peut ainsi voir que, de la coupe aux lèvres, il y a de la séduction sur papier glacé, de la panoplie – hier en sous-marinier, aujourd’hui en maître du monde – à la réalité de l’action, au-delà de la posture, il y a un gouffre ! On est dans un état de grâce, c’est vrai. Il redonne de l’espoir aux gens qui ont une idée fédéraliste de l’Europe vers de plus grands transferts de souveraineté vers l’Allemagne sans doute. Mais, pour autant, son action s’inscrit peu dans les faits. L’exemple le plus symptomatique : Emmanuel Macron va voir Donald Trump – qui reviendra la semaine prochaine une 2ème fois le 14 juillet – Il va le voir et a annoncé qu’il espérait “ramener à la raison” sur la question du réchauffement climatique le président américain. On se demande lequel des 2 est le plus fou quand il dit ça. Parce que, Donald Trump est très surprenant, il est difficile de prévoir ce qu’il va dire et ce qu’il va faire, mais imaginer que 2 jours à Hambourg suffisent à le convaincre de se renier sur ce qu’il a dit après Taormine, le dernier sommet où il avait dénoncé l’accord de Paris, c’est faire preuve de beaucoup d’optimisme

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