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Mercredi 14 juin 2017, juste après l’accident, l’ambiance est électrique à l’hôpital de Dreux. Une foule de gens se précipite dans le sillage de l’ambulance qui conduit Cegua Sissoko aux urgences.

Des voitures garées tout au long de la route qui mène aux urgences, du gaz lacrymogène qui sature l’atmosphère et, devant le bâtiment, une armée de policiers en civil et en uniforme.

« On vit souvent ce genre de situation »
Il y a un mélange de curiosité, de compassion, la volonté de se montrer solidaire de la douleur des proches. Ils viennent pour soutenir la famille du jeune motard. D’autres veulent absolument rentrer dans le service.

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Le ton monte avec les policiers, d’autant qu’une voiture de la police municipale a déjà été dégradée sur les lieux de l’accident, rue du Lièvre-d’Or.

Flash-Ball et gilets pare-balles sont de sortie, les policiers utilisent du gaz lacrymogène pour disperser la foule massée devant les urgences.

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Dans le service, la scène n’est pas nouvelle. Un urgentiste se souvient : « En cas de décès brutal, de mort violente, on vit souvent ce genre de situation. Il y a des questions culturelles : le deuil et la douleur doivent être vécus collectivement. Il n’y a pas forcément d’agressivité à l’égard des soignants, mais le besoin d’extérioriser sa douleur ».

(…) L’Echo Républicain

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