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Le Parlement grec a encore adopté vendredi des mesures comme le gel des retraites jusqu’à 2022 ou la restriction des droits des travailleurs du secteur privé. Environ 427.000 Grecs de 15 à 64 ans ont quitté la Grèce pour travailler à l’étranger depuis 2010, selon une enquête de la Banque de Grèce. C’est selon cette étude “la troisième plus grande vague” d’exode de l’histoire contemporaine du pays, après celles du début du XXe siècle et des années 50-60.

Nous avons perdu l’espoir, nous vivons dans l’angoisse“: pendant les discussions sans fin à Bruxelles sur de nouvelles mesures d’austérité pour son pays, Ermolaos Linardos, enseignant grec retraité, se désespère de ne plus pouvoir aider financièrement ses enfants.


(Manifestation de retraités à Athènes, avril 2017)

Il a subi ces dernières années plusieurs baisses de sa pension. Jusqu’alors, il aidait son fils, père de cinq enfants, et employé à maigre salaire, qui a dû récemment vendre la voiture familiale pour payer ses impôts.

Avant la crise je pouvais l’aider, mais ma retraite a baissé de 35% et c’est difficile maintenant. Qu’est-ce qu’un grand-père qui ne peut plus aider ses petits-enfants ?“, se lamente le septuagénaire.

Secrétaire général de la Fédération des retraités du public, Ermolaos Linardos a participé à de nombreuses manifestations récemment contre de nouvelles coupes dictées par les créanciers du pays, en échange du déboursement au compte-gouttes de sommes servant surtout à payer les dettes précédentes à ces mêmes créanciers, le FMI ou la BCE.

Dimos Koumpouris, président de la Fédération des retraités du privé, assure pour sa part que sa retraite annuelle a dégringolé “de 33.000 à 16.000 euros” avec la crise, après 40 ans dans la sidérurgie. […]

news.yahoo

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