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Lancée ex nihilo en avril 2016, la structure qui a porté au pouvoir le nouveau président s’est financée grâce aux dons des réseaux bancaires ou des patrons de start-up. Coulisses secrètes d’une collecte express et incroyablement efficace, aux racines de la blitzkrieg électorale macronienne.

Comment En marche a résolu sa question de fonds
Treize mois. C’est le temps infiniment court dont a disposé la Ferrari En marche pour propulser son candidat, Emmanuel Macron, au sommet de l’Etat. Mais surtout pour trouver le carburant indispensable à cette folle aventure : l’argent. Jamais, en effet, une association politique n’était parvenue à se constituer un tel trésor de guerre – près de 15 millions d’euros – aussi rapidement. Faute de parti installé et de subventions publiques, le candidat d’En marche n’a eu d’autre choix que de se lancer dans une course de fonds sans précédent. Option premium.

Libération, qui a pu consulter des milliers de documents issus des «MacronLeaks», a étudié au plus près cette stratégie de levée de fonds réalisée par le candidat et son équipe. Un travail qui s’est accompagné de multiples recoupements, afin d’identifier et d’interroger les acteurs majeurs de la «start-up Macron».

(…) Libération

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