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Un policier bâlois partisan du président turc a été licencié jeudi avec effet immédiat et il a été arrêté. Il est soupçonné d’avoir livré des données sensibles sur des opposants présumés au chef de l’Etat turc.

La Basler Zeitung a révélé l’affaire. Selon le quotidien bâlois, le policier qui travaille au service de la circulation aurait consulté des fichiers d’opposants présumés au président turc Erdogan et il aurait transmis ces informations à des milieux proches du pouvoir en Turquie.

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La présomption d’innocence prévaut. C’est la raison pour laquelle le Département bâlois de la justice et de la sécurité ne veut pas dire si le policier arrêté possède la citoyenneté turque ou s’il s’agit d’un Turc naturalisé.

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Le profil d’Y. S., le fonctionnaire de la police de Bâle renvoyé pour avoir surveillé des opposants à Recep Tayyip Erdogan, se précise. L’homme, qui a été licencié et qui fait l’objet d’une enquête, aimait bien se prendre en photo, qu’il postait ensuite sur les réseaux sociaux.

Ces images ont attiré l’attention de la Basler Zeitung car elles montrent le policier avec le doigt tendu en direction du ciel. Pour de nombreux observateurs, il s’agit du signe de ralliement de musulmans extrémistes, qui affichent ainsi le «Tawhid», ou l’affirmation qu’«il n’y a pas de dieu autre qu’Allah».

Ce geste a été rendu populaire par les combattants d’Al-Qaïda ou ceux de l’état islamique, à tel point qu’il est désormais qualifié par des médias outre-Rhin de «salut hitlérien des djihadistes». Ce que démentent des organisations salafistes qui affirment qu’il s’agit d’une tradition chez les musulmans, au nom du premier pilier de l’islam.

Une affirmation fermement combattue par Maurus Reinkowski, professeurs en sciences islamiques à l’Université de Bâle. «Le doigt tendu n’est pas un salut traditionnel dans le monde musulman. Ce geste n’était pas du tout populaire et a été connu uniquement en raison de son utilisation par les islamistes.»

Il estime qu’il s’agit d’une expression de l’islam politique.  […]

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