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A dix jours du vote final, 32 personnalités de la “société civile” prennent la parole. La plupart d’entre elles se préparent à voter Macron. Pas forcément par adhésion.

Voici qu’arrive le second tour entre deux dirigeants que tout oppose. Macron est europhile, Le Pen, souverainiste. Il pense que la France peut réussir dans le contexte de la mondialisation, elle s’en méfie comme de la peste. Le « marcheur » croit au dynamisme des populations issues de la diversité, la frontiste en dénonce les dangers. Il veut libérer l’économie française, elle préfère défendre un patriotisme « protecteur ».

Jacques Weber, 67 ans, acteur

« Je glisserai un bulletin dans l’urne au second tour, car je suis contre l’abstention et le vote blanc. Le programme d’Emmanuel Macron ne me satisfait absolument pas, mais je voterai pour lui sans une seconde d’hésitation». […]

Haïba Ouaissi, 39 ans et président du Club XXIe siècle

« J’appelle à voter pour Emmanuel Macron car il porte en lui des germes de modernité et de renouvellement. Comme Justin Trudeau (le Premier ministre du Canada, NDLR), il est pétri de valeurs positives. »

Raphaël Glucksmann, 37 ans, essayiste et ecrivain

« Je voterai Emmanuel Macron au second tour. Même si, dans son discours, il a plaidé pour que l’on vote POUR lui, alors que je pense qu’il faut voter CONTRE Marine Le Pen. [….] Ensuite parce que Macron doit gagner haut la main ! Il faut écraser le Front national et envoyer un signal fort à l’Europe et au monde en leur prouvant que nous balayons les nationalistes. » […]

Laurent Berger, 48 ans, secrétaire général de la CFDT

« Je voterai sans aucune hésitation pour Emmanuel Macron, comme j’aurais voté pour tout candidat opposé au Front national. » […]

Leïla Slimani, 35 ans, écrivain, prix Goncourt 2016 pour Chanson douce

« Je vote Emmanuel Macron pour deux raisons. D’abord pour contrer Marine Le Pen, qui représente à mes yeux le pire pour l’avenir de la France. Il est inenvisageable d’élever mes enfants dans un pays totalement replié sur luimême, gouverné par le déclinisme et la haine, et où je suis persuadée qu’on vivrait un déferlement de violence terrible. » […]

Le Parisien

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