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Les évêques de France lancent un appel contre le fatalisme et reviennent sur les valeurs fondamentales de l’Église afin de donner à chacun des éléments pour son discernement propre avant le second tour de l’élection présidentielle, qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron.

« Pour que notre démocratie ne se transforme pas en société de violence, il faut favoriser un véritable débat national sans posture, petite phrase, ni ambition personnelle ». Au lendemain du premier tour, la conférence des évêques de France (CEF) n’appelle pas à voter « pour l’un ou l’autre candidat » mais redit les fondamentaux, alors que le second tour de l’élection présidentielle, dimanche 7 mai, verra s’affronter Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Le communiqué rappelle ainsi « certains principes fondateurs comme la recherche du bien commun, la destination universelle des biens, la mise en œuvre de la fraternité, l’attention aux plus fragiles, la dignité de la personne humaine et la subsidiarité ». Le texte détaille les critères nécessaires pour réaliser son choix : la solidarité, l’éducation, l’accueil des migrants, le projet européen, la sauvegarde de l’environnement, la famille et la dignité humaine.

« Aujourd’hui, le risque principal serait de renoncer à lutter pour l’avenir et de céder à la tentation du fatalisme, met en garde le texte des évêques. Notre foi chrétienne nous appelle à l’Espérance : les difficultés que nous rencontrons ne sont pas un appel au renoncement. »

La CEF rappelle ainsi que le droit de vote, « acte citoyen, acte responsable », ne s’arrêtera pas avec le second tour de l’élection présidentielle. Après le 7 mai, « le processus démocratique (…) se prolongera dans les législatives (juin) et les sénatoriales (septembre) et dans d’autres formes de participation à la démocratie (démocratie participative locale, fonctionnement associatif) ».

La Croix

Merci à David dobsky

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