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Ce vendredi devant le centre de pré-accueil de la porte de la Chapelle (XVIIIe). Le dispositif de sécurité a été renforcé suite à une bagarre généralisée, jeudi soir.

«C’était ultra-violent !» Les militants associatifs ou les riverains du XVIIIe arrondissements de Paris qui ont assisté à une bagarre généralisée entre migrants jeudi soir autour du centre de pré-accueil de la porte de la Chapelle décrivent tous des scènes d’une extrême brutalité. Après des premiers incidents entre réfugiés en marge d’une distribution alimentaire en début de soirée devant le centre du boulevard Ney, une rixe impliquant plus d’une cinquantaine de migrants, Afghans d’un côté et Soudanais de l’autre, a éclaté vers 23 heures.

Cris, course-poursuite et échanges de coups… Les migrants des différentes communautés, dont certains armés de bâtons ou de barres de fer, se sont affrontés durant de longues minutes, sur la voie publique, à l’extérieur du centre d’accueil. Une centaine de réfugiés auraient profité de la confusion pour escalader les grilles du site et pour s’introduire dans la halle d’hébergement dont les 400 places sont occupées en permanence.

Malgré l’intervention d’importants effectifs policiers, le calme n’a été rétabli que plusieurs heures après le début de la rixe. Elle se solde par un lourd bilan : une vingtaine de migrants blessés «légèrement» et un jeune homme frappé à coups de bâton dont le pronostic vital restait engagé ce vendredi. L’élément déclencheur de la bagarre n’a pas été clairement défini. Mais il est lié, de l’avis de tous les observateurs, à un nombre de places insuffisant dans le centre de pré-accueil pour faire face aux 50 à 75 arrivées quotidiennes de réfugiés enregistrées dans la capitale.

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Le Parisien

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