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Jeudi 6 avril, dans le quartier des mineurs, plusieurs d’entre eux étaient intervenus pour séparer deux détenus qui en étaient venus aux mains dans une coursive au moment de la promenade. Un autre groupe de jeunes prisonniers s’est mêlé à la bagarre. Six surveillants ont fini à l’hôpital. L’un d’eux a le bras dans le plâtre. Un autre est blessé au genou. Certains ont dû passer des IRM après avoir été frappés à la tête.
« C’est l’agression de trop, on ne pouvait pas laisser passer ça parce que là, il s’agit de nos vies, tonne le costaud Marcel Duredon, secrétaire local du syndicat Force ouvrière à Fleury-Mérogis. Ça fait vingt-neuf ans que je fais ce métier, et que je vois les conditions de travail se désagréger. » Christian, 33 ans, dont dix comme surveillant à Fleury, acquiesce : « Tous les jours, on nous demande de faire des miracles. Parce que travailler dans ces conditions, ici, aujourd’hui, c’est faire des miracles. »

(…) Le Monde

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