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Hebergeur d'imageSi les prévenus ont essayé de démontrer qu’ils ne faisaient que leur métier, le ministère public a quant à lui estimé qu’ils avaient investi dans l’hôtellerie calaisienne « pour profiter de la misère des migrants ».Les prévenus avaient été interpellés le 7 février à l’aube, après plusieurs semaines d’écoutes téléphoniques et d’opérations de surveillance. Lors des perquisitions menées dans les hôtels Bel Azur, Citadel, Tudor et Pacific à Calais, les policiers avaient découvert plusieurs migrants albanais et irakiens. « Ils étaient parfois six ou sept par chambre », a déclaré une employée aux enquêteurs.
« les entrées n’étaient plus surveillées après 1h du matin »
A la barre du tribunal, Abdeslem Merzoug, 45 ans, Janson Yahi, 37 ans, Mohamed Merzouk, 60 ans et son fils Mehdi, 29 ans, ont pu s’expliquer pendant 9h30 d’audience. « On exigeait un passeport pour chaque client, a argumenté Janson Yahi. Le problème, c’est que les entrées n’étaient plus surveillées après 1h du matin ».

Lorsque la procureure lui demande s’il savait que ces personnes voulaient passer en Angleterre, il répond : « Oui, mais j’avais des charges à payer. Moi, que ce soit des clients français, anglais, ou albanais, je suis content : je travaille ».

Si les prévenus ont essayé de démontrer qu’ils ne faisaient que leur métier, le ministère public a quant à lui estimé qu’ils avaient investi dans l’hôtellerie calaisienne « pour profiter de la misère des migrants ».(…)

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