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Ses rédacteurs pointent les «méthodes utilisées, par les salafistes notamment», évoquant «de véritables stratégies locales». Et la police de souligner les «pressions exercées sur les familles et notamment les femmes», mais aussi «le contrôle de l’offre commerciale en passant par la “conquête” des instances de représentation des quartiers».

La Direction centrale de la sécurité publique alerte sur «le développement de l’emprise religieuse dans les quartiers».
«Régulièrement sont rapportées des pressions exercées dans les quartiers sur des résidents par des salafistes.» Une note de la Direction centrale de la sécurité publique (DSCP), dontLe Figaroa eu connaissance, alerte sur «le développement de l’emprise religieuse dans les quartiers». Ce document daté de la fin de l’année 2016 porte sur «l’ambiance dans les quartiers sensibles (hors Paris et petite couronne)».
Ses rédacteurs pointent les «méthodes utilisées, par les salafistes notamment», évoquant «de véritables stratégies locales». Et la police de souligner les «pressions exercées sur les familles et notamment les femmes», mais aussi «le contrôle de l’offre commerciale en passant par la “conquête” des instances de représentation des quartiers».

Autre mise en garde: «Dans le cadre du dispositif de prévention de la radicalisation, plusieurs personnes suivies par le service ont décidé de quitter leur logement pour s’installer dans les quartiers sensibles, “pour y vivre leur religion en toute tranquillité”», révèlent les analystes de la DCSP. L’opacité de certains quartiers offre ainsi la meilleure des protections contre le regard inquisiteur de l’État.

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«Les commerces sont rachetés un à un, et une ambiance délétère s’installe, qui pousse les riverains à partir et à ­céder leurs biens, rachetés à vil prix. C’est un vrai système qui s’est mis en place»
Daniel Dugléry, maire LR de Montluçon

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À Aulnay-sous-Bois, par exemple, un « fiché S » a récemment réussi à se faire élire président de l’association des locataires de sa cité

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 «Les policiers sont dépassés, car ils ne vivent plus dans les quartiers et ne savent plus bien ce qui s’y passe. Le salafisme gagne du terrain»
François Pupponi, député maire socialiste de Sarcelles

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Merci à Domi

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