Fdesouche

Fonctionnaire de l’OFII, elle a été condamnée à trois ans de prison avec mise à l’épreuve et à l’interdiction définitive de la fonction publique.

Mais que se passe-t-il au centre de rétention (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) ? Il y a quelques semaines, le commandement de police était mis en cause dans une affaire de discrimination, de racisme et d’incitation à la haine. L’inspection générale de la police nationale était saisie et mène désormais une enquête à charge… contre le lanceur d’alerte. Le voilà accusé de harcèlement contre une gardienne de la paix. Cette dernière a pourtant constamment démenti faire l’objet de harcèlement, malgré les pressions de sa hiérarchie.
Le CRA est géré par une division de la police aux frontières qui détient les étrangers sans papiers en voie d’expulsion ou en attente de décision judiciaire ou administrative. Mais le CRA du Mesnil-Amelot possède la particularité d’être, de fait, géré le plus souvent à distance par son directeur, commissaire divisionnaire. En effet, celui-ci dispense des cours liés à la sécurité à la faculté de Lyon III.
Dernière affaire embarrassante pour le centre de rétention : une fonctionnaire de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) vient d’être condamnée pour avoir fourni en cannabis les retenus dont elle suivait les dossiers. M., fonctionnaire chevronnée de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, avait régulièrement accès au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, attenant à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

(…) Le Point

Fdesouche sur les réseaux sociaux