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Les Républicains, le Front national et EELV ont réagi à la participation d’un ministre turc à un meeting à Metz.

Dans un communiqué publié ce dimanche en début d’après-midi, François Fillon a accusé François Hollande de rompre «de manière flagrante la solidarité européenne». «Il est évident qu’une position commune aurait dû prévaloir pour gérer les demandes turques. Le gouvernement français aurait dû empêcher la tenue de ce meeting», souffle le candidat des Républicains, selon qui «cette affaire a été mal gérée de bout en bout par le gouvernement socialiste de François Hollande».

«Il est hors de question d’accepter que des gouvernements étrangers, qui bafouent chez eux la démocratie, utilisent, sans vergogne, nos principes démocratiques pour faire campagne dans nos pays, auprès de leurs ressortissants immigrés chez nous», a asséné le député LR Pierre Lellouche dans un communiqué. Son collègue des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi a abondé sur Twitter en demandant des «explications» au gouvernement.

Au FN, plusieurs ténors sont également montés au créneau. C’est le cas du député RBM du Gard, Gilbert Collard, qui a dénoncé sur Twitter cette «pauvre France qui accepte le refoulé d’un tyran». «Vu les discours communautaristes contre la France du meeting d’octobre 2015 à Strasbourg, irresponsable d’accepter le meeting turc de Metz! », a ajouté le vice-président du parti, Florian Philippot, dans une allusion à la réunion publique animée à l’époque par Recep Tayyip Erdoğan lui-même.
Pour Europe Écologie-Les Verts, l’accueil de ce meeting «rend la France témoin et caution du grave glissement autoritaire que connaît la Turquie actuellement». […]

Le Figaro


Ce dimanche, un meeting électoral pour donner plus de pouvoir au président turc Recep Tayyip Erdoğan se tient à Metz en présence du ministre turc des Affaires étrangères. Invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, Nicolas Dupont-Aignan a estimé que s’il avait été président, il l’aurait interdit, comme l’ont fait les Pays-Bas.

Que la France se couche ainsi, c’est pitoyable. C’est la longue suite d’une politique de démission nationale. Et vivement que monsieur Hollande s’en aille“, a-t-il ajouté. A la question de savoir s’il fallait rompre les relations diplomatiques avec la Turquie, il a déclaré : “Non, il faut simplement se faire respecter. Moi, je demande que la France se fasse respecter. Quand un pays ne se fait plus respecter, quand il accepte que sur son sol, on fasse n’importe quoi, eh bien ça veut dire qu’il n’est plus respectable. Et là, ce sont les autorités françaises qui ne sont plus respectables.

LCI

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