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Hebergeur d'imageEntre 2002 et 2014, le groupe UMP au Sénat avait mis sur pied un système d’emplois fictifs, permettant à des dizaines de sénateurs de récupérer une partie des salaires. Mis en cause, Gérard Larcher se dit “pas au courant”. Un autre nom est cité : Bruno Retailleau…

Encore une affaire d’emplois fictifs et d’assistants au Parlement pour la droite. Cette fois-ci, c’est l’UMP, l’ancien nom des Républicains, qui est visé. Au Sénat, entre 2002 et 2014, le groupe parlementaire avait mis en place un système occulte. Des emplois fictifs d’assistants parlementaires qui permettaient in fine aux sénateurs concernés de récupérer une partie des salaires. Le juge René Cross, saisi initialement de soupçons sur des mouvements de fonds entre le groupe UMP et une association, l’Union des républicains du sénat (Urs), est en train de mettre à jour tout un système de financement. En décembre, il a avait mis en examen le sénateur Henri de Raincourt.

Après une perquisition au Palais du Luxembourg, il a bel et bien découvert une comptabilité clandestine au sein du groupe UMP. Cette comptabilité, sous forme de tableaux remplis de noms et de chiffres, a longtemps été tenue par Jocelyne S., ancienne collaboratrice du questeur Roger Romani, puis de Josselin de Rohan, le patron du groupe.

Une dizaine de sénateurs rémunéraient ainsi sur leur quota d’assistants des collaborateurs qu’ils mettaient en réalité à la disposition du groupe parlementaire. Puis l’UMP reversait en sous-main à ces sénateurs une partie des salaires de leurs collaborateurs détachés! (…)

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