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Douze Syriens, dix Turcs, un Irakien, un Algérien et un Yéménite vont être accueillis dans le cadre du projet PAUSE. Ils sont tous chercheurs et vont rejoindre des laboratoires français.

Vingt-cinq scientifiques de Syrie, de Turquie ou d’Irak vont pouvoir travailler en France, une nécessité pour que l’hexagone demeure « une terre d’asile », a annoncé jeudi le Premier ministre Bernard Cazeneuve, s’en prenant aux positions des candidats François Fillon et Marine Le Pen en matière d’immigration.

« Nous sommes réunis ce matin par la conviction que la France ne saurait assister passivement à l’aggravation des menaces qui pèsent sur nombre de vos collègues étrangers », a indiqué le Premier ministre aux scientifiques réunis pour le lancement du Programme d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil (PAUSE).

« Le candidat de la droite (François Fillon) prétend établir des quotas d’immigration, en contradiction complète avec le principe du droit d’asile comme avec les obligations internationales que la France a contractées », a dénoncé Bernard Cazeneuve.

« Quant à la candidate du Front National (Marine Le Pen), elle soutient vouloir ramener les flux migratoires à un niveau si faible qu’il rendrait impossible non seulement le regroupement des familles et le respect du droit d’asile, mais aussi le recrutement des étudiants étrangers », a-t-il ajouté.

« En renonçant à attirer les cerveaux étrangers dans nos laboratoires, en se résignant à ce qu’ils aillent massivement alimenter la recherche aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne ou ailleurs, son projet consiste tout simplement à organiser le déclin scientifique de la France », a-t-il dénoncé.

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Ouest-France

Merci à Pythéas

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