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Hebergeur d'imageElle avait cru qu’accuser son mari d’être un terroriste pouvait être la nouvelle arme d’une épouse en instance de divorce. Une femme de 32 ans a été condamnée, vendredi, par le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), à une peine de six mois de prison avec sursis.
La justice lui reprochait d’avoir, en septembre et octobre, produit de faux certificats médicaux attestant que sa fille de deux ans et demi était hospitalisée à Rambouillet et ce, afin d’éviter de confier l’enfant à son ex-mari pour le week-end. Apprenant qu’il ne pourrait voir sa fille, le jeune père avait téléphoné à l’hôpital pour prendre de ses nouvelles et appris alors que la petite n’y a jamais mis les pieds.
La mère, une petite jeune femme aux cheveux noirs, qui habite Trappes, s’est expliquée à la barre du tribunal. « Mon ex-mari fréquente une association musulmane radicale à Lille (Nord), a-t-elle précisé. J’ai fait ces faux parce que j’étais au pied du mur. J’ai dénoncé la situation à la police qui m’a dit que, s’il ne déposait pas de bombe et ne partait pas en Syrie, on ne pouvait rien faire ».

«Il mangeait ou buvait des feuilles du coran»

Son avocat, Me Tarek Koraitem, explique que sa cliente isolée était effrayée par la menace terroriste.

Il évoque un homme adepte de la polygamie, qui forçait sa cliente à porter le voile, l’empêchait de se maquiller et d’écouter de la musique. L’avocat produit une attestation de l’imam de Trappes assurant que le jeune homme était inquiétant, notamment parce «qu’il mangeait ou buvait des feuilles du coran et s’interdisait de manger du fromage Caprice des Dieux parce que le mot Dieu était inscrit dessus (sic)».

Le père, jeune homme élancé portant une courte barbe, évoque une femme qui veut le détruire. Il raconte qu’il souffre ne plus voir sa fille et dénonce une série de calomnies portées contre lui. Son avocat, Me Souleye Fall, assure que son client, converti à l’islam, est un père aimant et attentionné. Il rappelle que les trois enquêtes auxquelles il s’est soumis, menées les juges des affaires familiales et un juge pour enfants, ont plutôt penché en sa faveur en maintenant son droit de garde dans l’attente du prononcé du divorce. (…)

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