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Auditionné par l’Assemblée nationale, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Patrick Calvar n’exclut pas “une action violente qui ferait monter la tension entre communautés“.

Le chef du renseignement intérieur était interrogé par le député Les Républicains Georges Fenech sur un risque d’affrontement intercommunautaire après l’attaque en janvier d’une mosquée au Québec par un étudiant proche de la mouvance identitaire, qui a tué six personnes. Patrick Calvar accompagnait le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, auditionné par cette commission de l’Assemblée nationale.

“Nous ne sommes pas à l’abri d’une action violente aujourd’hui sur notre territoire qui ferait monter – il faut rester très prudent dans les termes – un degré de tension entre des communautés”, a estimé Patrick Calvar.

Le big boss du renseignement français a toutefois souligné fermement n’avoir “jamais employé les termes de guerre civile“, contrairement à ce qu’avait rapporté “Le Figaro” en juin 2016.

Ce que je sens, c’est qu’il y a des montées de violence au sein de différentes communautés qui pourraient demain nous confronter à des situations complexes entre la communauté musulmane, les islamistes et certains extrémistes qui voudraient en découdre “, a-t-il estimé. […]

Selon lui, il “ y a eu déjà, dans le passé, des opérations qui ont permis d’intercepter des gens dont les projets étaient justement de s’en prendre à la communauté musulmane afin de créer les conditions éventuellement d’une tension entre les communautés “.

Les services de renseignement avaient d’ailleurs noté, l’année dernière, “ un regain de vitalité ” de la mouvance de l’ultra-droite et “ la présence de militants identitaires aux intentions violentes ” sur le territoire français.

Le Nouvel Obs

Merci à Romain Guillaume de Mastarte

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