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Macron, c’est tout ce que les Français sensibles à la fragilité du pays rejettent. Annoncer vouloir voter pour lui, même en dernier recours, est incompatible avec la défense d’une nation unifiée et assimilatrice. Son usage du mot “hexagone”, vocabulaire désincarné qu’il partage avec Hamon, fait comprendre la froide distance qui sépare Macron de l’âme française.

Samedi, à Lyon, le faux rebelle d’un Système qui le soutient a défendu le modèle multiculturel, qui est au cœur de la crise identitaire abordée par Fillon, mais aussi Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan. Il a déclaré : “Il n’y a pas une culture française ; il y a une culture en France : elle est diverse, elle est multiple”.

Il a aussi dénoncé l’”obscurantisme”, mais il le voit chez Donald Trump, et non dans l’idéologie islamiste qui nargue la République et a pris le monde occidental pour cible. Macron dit refuser les murs, les quotas, les frontières, les conflits.

Un tel homme à l’Elysée signifierait l’abandon de la société d’intégration au profit d’une “inclusion” dans un espace ouvert et bienveillant. Pour le leader d’En Marche!, le FN représente “une France qui n’a jamais existé”.

Mais le communautariste qu’il avalise, et qui se consolide dans les cités, est celui qui produit les tensions et annonce les guerres civiles. Lundi soir, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) des policiers encerclés ont dû tirer en l’air à balles réelles. Si la droite ne s’affirme pas, elle poussera nombre d’électeurs dans les bras de Marine.

Le Figaro

Merci à Stormisbrewing

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