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Trois mois après le démantèlement de la jungle de Calais, une cinquantaine de réfugiés vivent à Allex, bourg de 2500 habitants, l’un des 252 Centres d’accueil et d’orientation qui existent en France. Manifestation du Front national, naissances de «collectifs» favorables à l’arrivée des réfugiés, volonté du maire d’organiser un référendum local: soudain, la population se divisait. Des fortes tensions s’exprimaient au sein du conseil municipal mais aussi parmi des familles. Des voisins ne se parlaient plus.

Une coexistence pacifique qui masque mal les fractures révélées par cette affaire. Pour beaucoup, la décision d’installer ces étrangers a été prise «d’en haut», à Paris, et la population mise devant le fait accompli.

Pour d’autres, l’avenir reste incertain: que vont devenir les migrants? Combien de temps vont-ils rester à Allex? Ceux dont la demande d’asile aura été rejetée seront-ils expulsés? Vu de la Drôme, toute la finalité de l’après-Calais paraît souvent floue Le Figaro est allé à la rencontre de ces habitants. Allex illustre le premier volet de notre série «Les Colères française“.

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