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Ouvert en novembre, il ne compte que trois pensionnaires pour douze encadrants.

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«Couacs en série», «mensonges d’État», «amateurisme», «insécurité», «gabegie financière»… Quatre mois après son ouverture, le premier «centre de déradicalisation» de Manuel Valls marque le pas. De nombreuses voix demandent sa fermeture sans délai. Installé dans le château de Pontourny, à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire), le Centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC) avait, avant même sa création, le 13 septembre, engendré une forte polémique dans la population locale et de vives interrogations sur la pertinence de son fonctionnement: un centre «ouvert» fondé sur le volontariat de personnes «en voie de radicalisation».
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«La fable des gentils radicaux volontaires n’a été inventée que pour faire passer la pilule auprès des élus locaux et de la population», rage le collectif de riverains qui demande la fermeture «immédiate» de Pontour

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Le premier incident, la découverte début octobre d’un «fiché S» parmi les pensionnaires, avait provoqué une si vive émotion dans la population que le jeune homme avait dû partir de Pontourny. Un cas psychiatrique, parti lui aussi, avait également montré «une erreur de casting». Surtout, il y a dix jours, Mustafa Savas, 24 ans, un des premiers pensionnaires du centre de Pontourny, a été interpellé en Alsace dans le cadre d’une action antiterroriste, soupçonné d’avoir voulu se rendre en mai 2016 en zone irako-syrienne. Le 20 janvier, il a été placé en détention provisoire. Ce jeune homme, qui était connu des services antiterroristes et de la justice pour avoir fait partie de la filière djihadiste de Strasbourg, avait pourtant été admis au centre de Pontourny avec un «avis favorable», à la grande surprise des services de renseignement.

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Le Figaro

Merci à cernunnos

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