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L’écologiste libéral Alexander Van der Bellen a été officiellement installé jeudi dans ses fonctions de chef d’État autrichien, mettant en garde contre tout “nationalisme”, près de deux mois après avoir battu un candidat de l’extrême droite.


M. Van der Bellen avait été élu le 4 décembre 2016 avec 53,8 % des suffrages, lors d’un troisième tour organisé après que le FPÖ avait contesté, en raison d’irrégularités procédurales, les résultats du deuxième tour, le 22 mai. il est entré en fonction aujourd’hui.

Son adversaire Norbert Hofer (Parti de la liberté d’Autriche, FPÖ), n’aura pas osé, cette fois-ci, contester les résultats , et c’est avec une légitimité incontestable que l’ancien chef des Verts s’installe sous les dorures du palais impérial surdimentionné servant désormais «d’Elysée» au pays alpin.

La Hofburg accueille un hôte atypique : premier président non issu des partis SPÖ (sociaux-démocrates) ou ÖVP (conservateurs-chrétiens), le fils de réfugiés Van der Bellen – ses parents ont fui l’Union soviétique – est perçu désormais comme un rempart contre l’extrême droite. Un certain nombre de membres du parti écologiste Die Grünen le suivent dans ses nouvelles fonctions.

 

Bien qu’il ait tergiversé sur la question, il a promis de rendre la vie difficile au parti FPÖ, si celui-ci devait gagner, comme les sondages le lui prédisent, les prochaines législatives, prévues pour 2018.

Le Monde

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