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Ce lundi soir, les cinq hommes, âgés de 23 à 34 ans, tous de nationalité marocaine et résidant en France en situation régulière, écumaient des sites internet de petites annonces pour entrer en contact avec des prostituées. Ils sont suspectés d’avoir, à Brest, Quimper et dans d’autres villes bretonnes, violemment agressé et volé des prostituées ont dormi en prison. L’un est livreur, l’autre restaurateur, un autre intérimaire. Tous vivent à Brest ou au Relecq-Kerhuon. [….]

À l’issue de leur garde à vue, qui a duré non loin de 96 ­heures, ils ont été mis en examen pour enlèvements, séquestration et vols à main armée en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime et, pour deux d’entre-eux, pour viols.

Passibles de la cour d’assises, ils encourent jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. « À ce stade, ils se taisent ou contestent les faits brestois, mais des éléments matériels ont permis de les confondre”, explique le procureur Éric Mathais. “Quant aux faits de Quimper, deux des cinq reconnaissent une participation à minima ». [….]

Le 3 ­janvier, à Brest, rue de la République, l’un d’eux est censé avoir un rendez-vous galant avec une jeune femme brésilienne. Elle vit ici depuis quelques semaines, avec une autre compatriote, avec un visa de tourisme. À l’heure du rendez-vous, l’homme débarque avec quatre comparses. Ils les menacent, notamment avec la réplique d’un Beretta, des bombes lacrymogènes et un pistolet à impulsions électriques, et repartent avec 1.600 euros en liquide, des bijoux et des téléphones.

À Quimper, le 13 ­janvier, ils montent d’un cran dans l’horreur: même approche de deux filles, mêmes violences pour leur voler du numéraire (plus de 2.000 euros), mais en outre, deux d’entre-eux violent les dames. « En constatant leur montée en puissance, il fallait les arrêter au plus vite », relève Thierry Le Floch, chef de la sûreté départementale.

En arrêtant ce gang, les policiers ont mis fin à une litanie de faits bien plus importante, dont les premiers pourraient remonter à février­ 2016. « Pour l’heure, nous faisons des rapprochements avec des faits similaires qui ont eu lieu à Rennes, Lyon, Dijon, Le ­Mans, Vannes, Saint-Malo, Strasbourg et Metz », poursuit Éric Mathais.

Le Télégramme

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