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Beppe Grillo, opposé à l’euro et devenu une des principales forces politiques en Italie, a apporté un soutien appuyé à Donald Trump et à Vladimir Poutine, dans un entretien au Journal du dimanche. Concernant le nouveau président américain, qui “semble modéré”, “je suis assez optimiste”, déclare ainsi Beppe Grillo dans cette interview au Journal du dimanche.

“Il a dit ce qu’il fallait aux Chinois sur le protectionnisme (…). Les grandes entreprises n’iront plus au Mexique mais resteront aux États-Unis (…). ll relance la petite et moyenne entreprise et retirera l’armée américaine postée aux quatre coins du monde. Je suis en accord avec tout cela”, répond le fondateur du Mouvement Cinq Étoiles (M5S) au journal.

“Et si Donald Trump veut sortir de l’Otan, qu’il le fasse !”, s’exclame Beppe Grillo, avant de lancer que “si Trump a envie de se rapprocher de Poutine, de remettre les choses en ordre de bonne marche, il ne peut qu’avoir notre aval”.

Référendum sur l’euro

“La politique internationale a besoin d’hommes d’État forts comme eux (…) Poutine est celui qui dit les choses les plus sensées sur la politique étrangère”, poursuit le comique populiste. Il se dit “en faveur de la levée des sanctions contre Moscou” prises à la suite de l’annexion en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.

Affirmant que le M5S est devenu “la première force politique” en Italie, Beppe Grillo s’engage par ailleurs à organiser “un référendum sur l’euro” et à “revoir le traité de Dublin, qui impose une obligation d’accueillir (les migrants) dans le premier pays où la demande d’asile est faite”. “Nous avons beaucoup d’immigrés qui ne veulent pas rester en Italie et qui sont obligés d’y rester en vertu de ce traité”, justifie-t-il.

Le Point

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