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18/01/2017

Un homme de 39 ans a été condamné à 25 ans de prison ce mercredi soir dans le Puy-de-Dôme, pour avoir égorgé sa fille de deux ans et demi en 2014. Les juges ont estimé qu’il était conscient de ses actes.

25 ans de réclusion criminelle. C’est la peine prononcée ce mercredi soir par la cour d’assises du Puy-de-Dôme à l’encontre d’Abdellah Lehkim, 39 ans, pour avoir égorgé en 2014 sa fille âgée de deux ans et demi.

Cette peine, plus lourde que les 20 ans requis par l’avocat général, a été assortie d’une injonction de soins pendant cinq ans.

Les jurés ont estimé qu’il n’y avait pas d’altération du discernement chez l’accusé, diagnostiqué schizophrène.

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Le Progrès


16/01/2017

A partir de ce lundi après-midi, Abdellah Lehkim est jugé pour le meurtre de sa fille agée de deux ans et demi. Il lui avait tranché la gorge en septembre 2014 chez lui, dans un appartement de la rue de l’Oradou à Clermont-Ferrand. L’homme était suivi psychiatriquement.

C’est une bien triste affaire qui arrive à partir de ce lundi après-midi, en pendant deux jours et demi, devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme.

Abdellah Lehkim est jugé pour le meurtre de sa fille agée de deux ans et demi. Il lui avait tranché la gorge en septembre 2014 chez lui, dans un appartement situé au 53 bis de la rue de l’Oradou à Clermont-Ferrand. Il sera interpellé quelques heures plus tard par les policiers de la BAC dans le quartier.

L’homme, agé aujourd’hui de 39 ans, était suivi depuis 2008 par un médecin psychiatre. Il prenait un lourd traitement médicamenteux avant de l’arrêter plusieurs mois avant le drame.

Aux enquêteurs, au cours de ses auditions, Abdellah Lehkim dira que, le jour de son acte fou, il a eu des visions, qu’il entendait des voix. L’homme est décrit par ses proches comme étant très fragile, isolé, paranoïaque, souvent sujet à des crises d’angoisse. Notamment depuis le mariage avec la mère de la victime en août 2008 au Maroc, mariage “arrangé” entre leurs familles respectives.

Effectivement depuis son mariage, l’état psychologique de l’individu ne cesse de se dégrader. Depuis 2008, il est suivi psychiatriquement par un médecin et doit prendre un lourd traitement médicamenteux (Zyprexa, Lexomil, Imovane). Chez lui, il est parfois violent avec sa femme, l’empêche de sortir, de voir ses amis et s’enferme de plus en plus dans la religion musulmane. Les deux années précédant le meurtre il racontera qu’il ne fait rien de ses journées étant en invalidité de son emploi chez Aubert et Duval.

La journée du drame est décrite par sa femme comme une journée habituelle pour le couple. Abdellah apparaît “normal” aussi aux yeux de son frère qui vient lui rendre visite en fin d’après-midi. Lehkim déclarera pourtant ensuite aux enquêteurs que, ce jour-là, il se sentait “agressé”, que “ça délirait dans sa tête”. Il tuera sa fille peu après 20h.

Pour les experts, l’état psychotique a suivi et non pas précédé le meurtre. Mais ils relèvent aussi qu’il était atteint au moment des faits d’un trouble psychique ayant altéré son discernement et le contrôle de ses actes. En revanche, rien qui ne permet de penser qu’il a agi sous l’empire d’une force. La responsabilité sera la question centrale de ce procès.

Abdellah Lehkim est jugé à partir de ce lundi après-midi à Riom. Le verdict est attendu mercredi soir. Il encourt la prison à perpétuité.

France Bleu

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