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Une élue verte fait la leçon aux policiers et les accuse d’avoir contrôlé au faciès


Gerhard Kirsch, Président du Syndicat de police de Hambourg, lui répond

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Chère Madame Peter,
Je ne sais certes pas où vous avez passé votre nuit du réveillon, mais cela ne peut être à mon avis ni à Cologne, ni à Hambourg ni encore dans l’un de ces lieux sensibles du changement d’année 2015/2016.
Il était donc aussi de ce fait sûrement très difficile pour vous d’estimer en conséquence la situation.
Vous reprochez à la police de faire des contrôles au faciès [nach « Aussehen » = selon l’apparence], sous-entendant à mon avis bien plutôt un comportement motivé par des considérations racistes.
Laissez-moi vous dire, que tout fut fait, pour éviter après les expériences du réveillon 2015/2016, entre autres des agressions sexuelles sur des femmes de quelle couleur et apparence que ce soit – et elles le furent à quelques exceptions près.
En tant que syndicaliste et officier de police, présent aux côtés de ses collègues dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Hambourg, je ressens vos déclarations comme un coup au visage de ceux qui ont su maîtriser courageusement une situation extrêmement explosive.
Votre déclaration est aussi un coup porté aux visage des citoyennes et citoyens qui, sans avoir été harcelés ou blessés au corps ou dans leur dignité, purent faire la fête tranquillement.
Il ressort de vos déclarations une sorte de mépris, qu’en tant que Président du Syndicat de police de Hambourg, je ne peux accepter. Mes collègues femmes et hommes sont sur le pont depuis des mois [sie komment aus den Stiefeln nicht mehr raus] et font en sorte, que vous aussi puissiez dans ce pays continuer à exprimer votre avis ou même dire des bêtises.
Venons en maintenant à la situation à Hambourg à Jungfernstieg [rue de Hambourg ] Madame Peter :
Avec des collègues du syndicat, j’étais à Hambourg durant la nuit de la Saint-Sylvestre au sein des unités mobilisées et ai pu évaluer immédiatement la situation et l’intervention
Une grande foule s’était rassemblée au Jungfernstieg vers 21h45 – pratiquement sans exception composée majoritairement de jeunes migrants [fast ohne Ausnahme offenbar überwiegend junge Personen mit Migrationshintergrund]. Au même moment d’innombrables feux d’artifice ont explosé dans la foule – les feux d’artifice furent jetés dans la foule de façon irresponsable. De nombreux petits enfants se trouvaient aussi dans la foule. Des personnes particulièrement agressives furent contrôlées par les collègues et mises en garde à vue.
Pendant tout ce temps, nous avions le sentiment d’être littéralement assis sur un « baril de poudre ». Les collègues femmes et hommes ont géré la situation en avec un tact extraordinaire
Il n’eut pas été impensable, que par exemple les enfants soient blessés et que la situation ait de ce fait basculé.
Je n’ai eu à aucun moment, durant les abondants feux d’artifice, le sentiment de faire face à une foule traumatisée.
En conclusion : Chère Madame Peter, pourquoi vous est-il en réalité impossible, et aussi dans le contexte de l’attaque terroriste de Berlin, de dire que mes collègues femmes et hommes ont simplement parfaitement géré une mobilisation explosive ? Au lieu de quoi vous évoquez l’« apparence » des gens. Revenez s’il vous plaît à la réalité – car elle va encore exiger beaucoup de nous.
Je vous souhaite également une bonne santé et une bonne année – et peut-être aussi de nouveau un réveillon où mes collègues femmes et hommes puissent être auprès de leurs familles.
Gerhard Kirsch, Président du Syndicat de police de Hambourg

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(Merci à Arzikrules pour la traduction)

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