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Il n’a pas eu besoin d’avocat pour soulever le problème de droit et obtenir sa remise en liberté mardi devant le tribunal des comparutions immédiates.

L’œil avisé du président Da Franca a tout de suite identifié la difficulté. Mohammed, 33 ans, natif d’Oullins avait été interpellé le 26 octobre pour des dégradations suivies d’insultes envers les policiers.

Face à son comportement incohérent, il avait été placé en détention le temps de réaliser une expertise psychiatrique.Le premier rendez-vous n’ayant pas eu lieu, il a fallu prolonger le maintien sous écrou le 6 décembre mais mardi, c’était son curateur qui n’avait pas été avisé de l’audience.

D’où un nouveau renvoi fixé au 20 janvier. Seul problème et de taille : impossible de prolonger la détention dans ce cas précis au-delà de deux mois. Mohammed, diagnostiqué schizophrène, a donc été remis en liberté alors qu’il n’a aucune garantie de représentation et que son casier n’exclut pas une réitération des faits.

Le Progrès

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