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Vincent Peillon devrait annoncer lui aussi ces prochains jours sa candidature à la primaire de la gauche, indiquent plusieurs médias mercredi. A l’origine de cette initiative, selon Le Canard enchaîné du matin même : Martine Aubry, avec notamment le concours de Pierre Moscovici et d’Anne Hidalgo. Mais la maire de Lille dément être impliquée.

Bientôt un nouveau candidat à la primaire de la gauche : il s’appelle Vincent Peillon. L’ancien ministre de l’Education se déclarera d’ici à “ la fin de la semaine ” ou “ ce week-end “, annoncent mercredi France Info, LCI et LCP. Les choses se sont accélérées en quelques heures. Peu avant, ce mercredi, Martine Aubry a pris la parole pour démentir les nouveaux échos de presse dans Le Canard enchaîné. “ Je lis pour la deuxième fois ces derniers jours dans la presse (…) que j’aurais sollicité Vincent Peillon pour se présenter à la primaire de la gauche “, indique la maire de Lille dans une courte déclaration à l’AFP. “ Je tiens simplement à dire que je n’en ai jamais eu l’intention et que je n’ai eu aucun contact avec lui directement ou indirectement “, ajoute-t-elle.

Voilà pour la version officielle. Le Canard détaille pour sa part dans son édition du jour les coulisses de cette opération destinée en fait à faire barrage à Manuel Valls. Une manoeuvre révélée une première fois lundi par Le Point, qui évoquait alors un axe “Aubry, Moscovici, Taubira et Hidalgo” contre le désormais ex-Premier ministre.

Pierre Moscovici explique alors avoir “pris contact avec Martine Aubry“, ajoute Le Canard. Laquelle est notoirement connue pour son hostilité à Manuel Valls. Mais l’ex-patronne du PS ne veut pas pour autant soutenir Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon à la primaire de la gauche. Elle cherche donc elle aussi d’autres noms susceptibles d’apparaître comme un challenger à l’ex-Premier ministre : d’abord Christiane Taubira, qui refuse, Marisol Touraine elle-même, qui n’en a pas non plus envie, et enfin Vincent Peillon. L’ancien ministre de l’Education a le mérite de faire peu parler de lui et donc de susciter le compromis. […]

Le JDD

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