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(…) Sur place, la tension est réelle. A Ecquevilly, entre la municipalité et la mosquée, les relations, ces derniers mois, sont devenues exécrables. La maire, Anke Fernandes, a adressé, le 23 juin, un courrier au ministre de l’Intérieur, pour exprimer son inquiétude. «Depuis les attentats, la situation s’est nettement tendue dans ma commune, explique-t-elle à Libération. J’essaie d’y promouvoir le vivre-ensemble, mais c’est de plus en plus difficile.» Dans cette grosse bourgade de 4 000 habitants, la présence salafiste est désormais un objet de suspicion. Plusieurs parents d’élèves sont venus faire part de leurs craintes à la municipalité. «Certains ont même retiré leurs enfants de nos écoles», pointe Anke Fernandes. Ancienne salle polyvalente louée à la mairie, le lieu de culte est situé juste en dessous d’une maternelle. Le vendredi, jour de la grande prière, les enfants entendent, selon l’élue, le prêche et les psalmodies. L’association plaide non coupable, et assure avoir fait le nécessaire pour insonoriser les lieux.

Pour les grandes fêtes musulmanes, la mosquée se délocalisait également en plein air, dans un vaste espace vert municipal. Avec une autorisation en bonne et due forme de la mairie. Mais en 2016, Anke Fernandes, «en application du plan Vigipirate», dit-elle, n’a pas donné son aval. Et essuyé en retour, selon ses dires, de violentes récriminations. Ambiance…

(…) Libération

(Merci à Lolo)

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