Le Conseil de la presse a établi une “check-list” qui doit servir de guide aux médias quand ils traitent le thème des réfugiés.[…]
Texte de la check-list du Conseil de la presse (“Pour un journalisme responsable dans les reportages sur les réfugiés”) :
– Est-ce que je parlerais d’un comportement délictueux s’il n’était pas le fait d’un étranger / demandeur d’asile / migrant ?
[…]– Ai-je bien présenté les faits qui sont indispensables à une présentation complète et équilibrée de mon sujet ?
– Me suis-je demandé si, par mon reportage / le choix de mes mots / le choix de ma photo, des préjugés peuvent être renforcés ?
– Me suis-je demandé si je peux omettre des informations qui pourraient alimenter des préjugés, sans altérer le sens ou la véracité de l’histoire ou sans nuire à la compréhension des lectrices et des lecteurs ?
– Me suis-je demandé si certaines informations ne contrecarrent pas d’autres objectifs (par ex. taire l’origine, mais donner un prénom qui renvoie à un étranger) ? Remarque : Le simple fait de donner l’origine d’un étranger / demandeur d’asile / réfugié soupçonné d’avoir commis un délit ne constitue pas d’après la pratique courante des organes du Conseil de la presse une faute déontologique. Les journalistes devraient cependant se demander si, dans un cas concret, il est bien nécessaire, pour la compréhension des lectrices et des lecteurs, d’indiquer l’origine.
– Ai-je bien réfléchi au fait que, par mon reportage / le choix de mes mots / le choix de ma photo, quelqu’un pourrait être blessé ou insulté ?
[…]– Est-ce que je peux ouvrir un forum Internet sur le sujet dans devoir craindre que la discussion dérape ?
– Suis-je bien sûr de ne pas avoir de raisons autres que journalistiques d’aborder précisément ce sujet ?
(Traduction Fdesouche)
