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Ce week-end, sept hommes, soupçonnés de préparer un attentat sur le sol français, ont été arrêtés à Strasbourg et Marseille. Deux d’entre eux ont été libérés. Selon nos informations, les terroristes présumés avaient des cibles potentielles, parmi lesquelles le siège de la PJ parisienne ou celui de la DGSI.

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L’enquête se poursuit autour d’un réseau présumé de terroristes. En garde à vue, l’un des suspects, interpellés ce week-end avec six autres hommes, a commencé à parler aux enquêteurs. Il a confirmé que des projets d’attaque étaient bien en cours. Au total, selon nos informations, les terroristes présumés avaient effectué des recherches sur une vingtaine de cibles potentielles.

Dans le contenu des ordinateurs des suspects retrouvés à leur domicile, les enquêteurs ont notamment découvert des recherches internet portant sur plusieurs sites policiers et notamment le 36 quai des Orfèvres ou le siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret. Sur Google Maps, ils avaient cherché des images de l’emblématique siège de la police judiciaire parisienne. Des instructions ont été données pour renforcer la sécurité de ces lieux où les gardes ont été multipliées.
Deux suspects relâchés

Deux des sept hommes interpellés ce week-end, et soupçonnés de préparer un attentat sur le sol français, ont été relâchés mardi soir. Les deux suspects avaient été arrêtés à Marseille en même temps qu’un troisième homme qui lui reste en garde à vue. Tout comme les quatre autres arrêtés à Strasbourg puis transférés au siège de la DGSI à Levallois-Perret. Des garde à vue qui pourront être prolongées s’il y a un risque imminent d’attentat.

Après une enquête de plusieurs mois, et la connaissance par la DGSI d’un renseignement laissant à penser à un passage à l’acte imminent, les autorités ont procédé à l’interpellation de sept suspects. Les deux hommes libérés étaient eux soupçonnés d’avoir hébergé Hicham E., qui pourrait avoir mené des collectes de fonds pour monter une opération terroriste. Le Marocain de 46 ans est toujours entendu.

Parmi les quatre autres suspects, âgés de 35 à 37 ans, et résident dans la région de Strasbourg, deux hommes sont soupçonnés de s’être rendus en Syrie en 2015 avant de revenir en France. Chez l’un d’entre eux, Yassine, un animateur périscolaire dans une école strasbourgeoise depuis 11 ans, les policiers ont découvert une lettre d’allégeance à Daesh. Chez un autre, ce sont un pistolet automatique et un fusil mitrailleur qui ont été retrouvés.

BFMTV

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